Octobre rose, le mois consacré au cancer du sein
La sophrologie pour mieux vivre le cancer du sein.
Le cancer du sein touche chaque année plus de 12 000 femmes en France, c’est le plus fréquent des cancers féminins. 1 femme sur 8 développera un cancer du sein au cours de sa vie.
Lorsque le cancer du sein est diagnostiqué, la femme est souvent plongée dans un état d’angoisse et de stress. Selon l’état de la tumeur, différentes stratégies sont mise en place par le spécialiste. Soins plus ou moins lourds, fréquents séjours à l’hôpital, analyse et examens cliniques fréquents. Autant de situations anxiogènes et sources de stress qui peuvent être améliorées par la sophrologie.
Plusieurs services de cancérologie en France proposent des séances de sophrologie, dont l’Institut Curie à Paris. la sophrologie ne guérit pas le cancer, mais elle est reconnue, par le dernier Plan Cancer du ministère de la Santé, comme un soin oncologique de support.
La sophrologie peut se présenter comme un soutien, tant physique que moral par rapport à la prise en charge médicale. En effet elle permet aux femmes souffrant d’un cancer du sein de prendre du temps pour « intégrer » la maladie, puis pour s’adapter aux traitements. Ensuite il est important qu’elle se réapproprie son corps.
Les demandes en sophrologie dans le cancer sont multiples :
- Accepter la maladie et les traitements.
- Se préparer aux interventions chirurgicales
- Apprendre à gérer la douleur occasionnée par les interventions chirurgicales et/ou les traitements.
- Améliorer les troubles du sommeil, fréquents.
- Réduire les manifestations des effets secondaires des traitements anticancéreux (fatigue, perturbation du schéma corporel, nausées…)
- Mieux gérer le stress et les émotions : apprendre à les reconnaître, à les nommer comme la colère, la peur, la tristesse…Se préparer aux examens. Certaines personnes ont une phobie de l’imagerie par résonance magnétique, mais aussi de la radiothérapie et ont parfois des problèmes pour rester immobiles pendant l’examen. La sophrologie va leur permettre de se mettre en situation et d’apprendre à anticiper positivement cette situation anxiogène.
- Se réapproprier son corps sereinement
Le mois d’octobre n’est pas terminé, continuons de communiquer Ensemble sur ce sujet, c’est important et N’oubliez pas le dépistage.